CAMBOUE Marilou

CAMBOUE Marilou

Doctorante Université de Bordeaux / Thème ROOTi

Camboue Marilou

Nationalité: France
Contact : marilou.camboue@inrae.fr

Sujet de thèse

Caractérisation des modifications spatiotemporelles intervenant lors de la formation de l'union du greffon/porte-greffe et identification des régulateurs de la réussite au greffage.

  • Ecole doctorale : Sciences de la Vie et de la Santé - Université de Bordeaux
  • Direction : Sarah Jane COOKSON WODRICH
  • Financement :
  • Projet :
  • Période : 01/10/2024 - 30/09/2027

Résumé

Le greffage permet de combiner les caractéristiques agronomiques de deux génotypes différents, ce procédé est essentiel pour de nombreuses cultures horticoles telle que la vigne. Le greffage consiste à assembler deux partenaires qui sont le greffon (G) et le porte-greffe (PG), ainsi qu'à les maintenir soudés. La mise en place du point de greffe nécessite l'adhésion du G et du PG, la mise en place d'une paroi cellulaire commune et fonctionnelle à l'interface G/PG ainsi que la formation de connexions vasculaires entre les deux partenaires. La transcriptome du point de greffe a été étudiée chez de nombreuses espèces. Cependant, il existe peu de données transcriptomiques propres aux différents tissus car les gènes sont généralement caractérisés dans les mélanges des tissus différents. Le greffage engendre des blessures qui nécessitent une cicatrisation des différents tissus. La compréhension des réponses spécifiques des différents tissus permettrait de comprendre les changements observés ainsi que d'identifier la fonction putative de gènes candidats impliqué dans le greffage. Au cours de cette thèse, nous prévoyons de caractériser le transcriptome spatial de l'interface G/PG à différentes dates après greffage. Nous souhaitons également décrire au cours du temps les modifications de la paroi cellulaire qui se produisent à l'interface G/PG en utilisant une approche d'immunohistochimie. Chez les plantes herbacées, les modifications chimiques de la paroi cellulaire peuvent altérer la réussite au greffage. Nous déterminerons si cette observation est également valable chez la vigne en caractérisant les modifications de la paroi cellulaire induites lors du greffage. Lors d'une étude préliminaire, nous avons identifié des gènes de type EARLY NODULIN/ENOD comme étant des gènes candidats intéressants. En effet, la bibliographie suggère que ces gènes ENOD-LIKE sont potentiellement impliqués dans les modifications de la paroi cellulaire, nous vérifierons donc si les gènes ENOD-LIKE ont un rôle dans la formation du point de greffe chez la vigne.